Depuis une vingtaine d’années s’est développé dans les universités un nouveau champ académique, celui dit des « sciences affectives ». Ce domaine de recherche et d’enseignement s’intéresse aux émotions et aux autres phénomènes affectifs comme les préférences, les humeurs, les motivations, le bonheur et le bien-être. 

Dans ce contexte, les émotions dites « négatives », telles que la peur, la colère, la tristesse, le dégoût, le mépris, la culpabilité, la honte ou encore la jalousie, sont particulièrement étudiées. Au contraire, certaines émotions sont dites « positives » car elles sont ressenties comme agréables et souvent activement recherchées – par exemple, la joie, l’amusement, la fierté, l’intérêt et l’émerveillement. 

Un débat existe pour savoir si l’amour peut être considéré stricto sensu comme une émotion spécifique, au même niveau que celles mentionnées ci-dessus, ou si l’amour est une sorte de syndrome émotionnel, caractérisé par le fait qu’il nous dispose à ressentir plus probablement et plus intensément toute une palette d’émotions. En tout cas, il a été proposé que toutes les émotions, si différentes soient-elles, ont un mode de fonctionnement commun. Un consensus se développe autour d’une approche que l’on appelle « componentielle ». Chaque émotion serait ainsi constituée de cinq composantes en interaction : 1) l’évaluation cognitive (par exemple, interpréter une phrase comme un compliment) qui va déclencher une réponse composée de : 2)&nbs

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