L’information s’est vite répandue dans le petit univers des grandes fortunes. En France, de plus en plus de bons zèbres décident de prendre les choses en main. Un peu partout, des bénévoles se mobilisent pour créer des associations caritatives. Des cadres en rupture de ban lancent des initiatives éducatives, sportives, culturelles. D’autres innovent et lancent une banque pour les exclus bancaires qui offrent tous les services attachés à un compte courant, plus quelques autres, sans être une banque. C’est lumineux et baroque dans notre monde cartésien où les banques ne prêtent qu’à ceux qui n’en ont pas besoin…

L’exemple des zèbres est contagieux. En constatant cette révolution silencieuse, les grandes fortunes se sont regardées, envieuses et émues. Si les démuni(e)s s’engagent de bon cœur et donnent de leur temps pour rien. Si de braves gens arrivent à contourner les pesanteurs étatiques et politiques pour bousculer la société, ­pourquoi pas eux ? C’est ainsi que Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, vient d’adresser une bulle virtuelle urbi et orbi, cosignée par sa femme Priscilla Chan, annonçant un don de 42 milliards d’euros pour sauver le monde grâce aux nouvelles technologies. C’est ainsi que Bill Gates, cofondateur de Microsoft, et son épouse Melinda ont déclaré la guerre à la polio en Afrique en léguant une partie de leurs biens à leur fondation. Les zèbres n’ont qu’à bien se tenir. Aux dernières nouvelles, ils cherchent désespérément un milliardaire français désireux de céder sa fortune… 

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