« Carnage »

 

Je n’y étais pas. Je n’ai rien vu. Rien entendu.

Loin de la douleur

PAN. BOUM. Une vie, deux, trente, cent en moins. Sur le sol.

 

Des éclats de rires, des souvenirs, des caresses, une balle.

La vie, la liberté, une arme.

 

Où aller ? Hystérie folle

Des bruits sourds, le cri strident de l’Homme

Ca résonne, Paris est vibrant, sanglant d’effroi

 

Carnage.

 

Tout le monde s’arrête. Silence profond.

Ils étaient là, ils ne sont plus là.

 

Des yeux étincelants

Des projets d’azur

Des rues illuminées, des cafés bondés

 

Vide, à présent.

 

De noir et haine vêtus,

Ils ont tiré dans le tas.

Tas de vies, tas de personnes, tas d’âmes

 

Démembrées.

 

Un concert, la chaleur des corps, les notes du deuil chantent

Dans la nuit humaine teintée de rouge.

Monde, réponds-moi.

 

Ils étaient là, ils ne sont plus là.

 

Des éclats de rires, des souvenirs, des caresses, une balle.

La vie, la liberté, une arme.

 
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