519 417 conseillers municipaux, 36 681 maires, 4 052 conseillers généraux, 1 880 conseillers régionaux. Selon les données du ministère de l’Intérieur, ces quatre catégories d’élus locaux ont chacune leurs spécificités. Les conseillers municipaux sont ceux qui ressemblent le plus à la population française : des retraités en proportion comparable, une légère surreprésentation d’indépendants, de cadres et d’employés, un taux élevé d’agriculteurs (dix fois supérieur à la moyenne nationale), mais sensiblement moins d’ouvriers et de sans-emploi.

La population des maires est proche de la précédente, même si elle accueille moins d’employés pour laisser plus de place aux cadres et retraités. 

Les conseillers généraux et régionaux quant à eux diffèrent radicalement : par rapport aux conseillers municipaux, ces élus locaux comptent trois fois plus de cadres et beaucoup moins d’agriculteurs, d’ouvriers et d’employés. Il s’agit donc de personnes beaucoup plus qualifiées (avec une présence plus forte des retraités chez les conseillers généraux que chez les conseillers régionaux).

Le niveau de qualification des élus s’élève rapidement à mesure que l’on s’éloigne de l’échelon local. On sait aussi que c’est chez les conseillers régionaux que la parité est la plus respectée avec 48 % de femmes. À l’opposé, elles ne représentent que 15 % des maires et des conseillers généraux. Et ces derniers, par ailleurs, sont en moyenne beaucoup plus âgés.

À chaque niveau de représentation, son propre visage…

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