Restons omnivores !

La consommation de protéines animales a contribué au développement de l’homme, qui a ainsi pu réduire le temps nécessaire à son alimentation et devenir ­chasseur-cueilleur, puis agri­culteur et éleveur.

Il a inventé l’élevage et l’agriculture pour mieux organiser son ­alimentation… La suite fut moins glorieuse avec le début du ­commerce de la production ­alimentaire, puis ­l’industrialisation.

On ne sait plus produire en fonction de son paysage : dans l’Ouest américain ou en Argentine, les élevages gigantesques de bovins gavés de céréales et de soja ; les cochons bretons en batterie ; les mille vaches dans leur hangar ; le poulet congelé qui fait le tour du monde avant d’inonder les pays émergents… autant d’arguments pour les végétariens qui militent pour un monde sans viande. Mais avant de bannir à jamais la viande de nos habitudes alimentaires, nous pourrions envisager une production durable et locale qui valorise nos bocages et nos prairies fleuries. L’avenir de l’élevage ne se fera pas sans une modération de notre consommation carnée basée sur le fragile écosystème de notre planète.

Ainsi l’homme continuera d’évoluer… 

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